Notre démarche d'éco-conception

Chez SNCF Connect & Tech, réduire l’empreinte environnementale de nos services numériques fait partie de nos priorités : c'est pourquoi nous avons souhaité suivre le RGESN pour la conception de ce site.

Conscients de l'impact environnemental de nos activités, nous avons pensé et développé ce site dans une démarche d'éco-conception.
 

Pourquoi ?

 

  • Parce que le numérique est responsable de 3 à 4% des émissions de gaz à effet de serre dans le monde. En France, celles-ci s'élèvent à 2,5%, et pourraient augmenter de 60% d’ici à 2040 si rien n’est fait pour les réduire, selon le pré-rapport de la Mission d’information sur l’empreinte environnementale du numérique du Sénat, cité par l’Arcep.
  • Parce qu’en tant qu’entreprise du numérique, nous sommes engagés en faveur d’un numérique plus responsable, notamment par le biais de la Charte numérique Responsable dont nous sommes signataires.
     

Comment ?

 

Afin de couvrir l’ensemble du scope de l’éco-conception, nous avons conçu notre site pour répondre aux 3 enjeux de la responsabilité sociétale des entreprises : environnement, social, et économique. Nous avons construit un site éco-conçu :
 

  • Par ses caractéristiques techniques : léger, tant en termes de fonctionnalités que de données, nécessitant moins d’énergie pour fonctionner et pour être utilisé ; 
  • Par le sens que nous lui donnons et son utilité pour les publics adressés, pour présenter nos activités et recruter nos talents. 

 

Nous avons également mis une priorité à rendre notre site accessible au plus grand nombre, y compris aux personnes en situation de handicap, avec un niveau AA visé en matière de conformité.

Notre démarche d'éco-conception

Périmètre couvert

Guidés par les bonnes pratiques du Référentiel Général d’Eco-conception de Services Numériques créé par la Direction interministérielle du numérique (DINUM), le Ministère de la Transition Écologique, l’ADEME et l’Institut du Numérique Responsable, nous avons travaillé sur les plans technique, fonctionnel, graphique et éditorial.

Méthodologie mise en place

Afin d’atteindre nos objectifs, nous avons constitué une équipe experte en matière de numérique responsable, tant au sein de notre vivier de talents internes que dans notre sélection de partenaires externes. 
 

  • En interne, l’ensemble de l’équipe mobilisée sur le projet a suivi une formation dédiée de 2 jours sur le thème “Développer des sites éco-responsables”.
  • Notre agence de conception graphique et éditoriale, La Netscouade, a été sélectionnée pour son expertise en matière d’éco-conception (La Netscouade a notamment accompagné l’ADEME dans la refonte de son site Ademe.fr, ayant obtenu un taux de conformité général de 80% selon les critères du RGESN)
  • Enfin, nous avons fait appel à un prestataire indépendant : Temesis, pour réaliser une revue de production sous l’angle éco-conception tout au long du projet afin de garantir la solidité de notre démarche. En plus d’être un expert reconnu en matière de numérique responsable et d’éco-conception, Temesis a participé à co-construire la version bêta du RGESN.

Actions critère par critère

1.1 Le service numérique a-t-il été évalué favorablement en termes d’utilité en tenant compte de ses impacts environnementaux ?
 

La création du site internet SNCF Connect & Tech propose un service qui peut seulement être proposé par un service numérique.
 

Il a été pensé pour répondre aux besoins des clients, des candidats et de la Presse au travers d’un même service numérique. La création de valeur est donc forte car elle donne accès à une information jusqu’ici inexistante sur l’entreprise.
 

Par ailleurs, le site internet répond à plusieurs besoins de l’entreprise SNCF Connect & Tech au service de ses clients et utilisateurs de service :
 

  • Faire connaître, expliquer et valoriser ses produits et services.
  • Centraliser l’information sur la partie recrutement afin de relayer les offres d’emploi ainsi que l’espace Presse. Avant la création du site, deux autres espaces numériques existaient séparément. L’information était moins facile d’accès. Le site a permis de créer une porte d’entrée commune pour tous les clients, candidats, journalistes, etc. souhaitant s’informer sur l’entreprise.
     

Le site internet est une vitrine digitale pour l’interne afin de faire vivre les valeurs de l’entreprise, une vitrine commerciale pour adresser les enjeux business de l’entreprise et une vitrine grand public pour faire vivre la marque en externe.
 

Chaque fonctionnalité développée par le site a été pensée pour être optimale pour l’utilisateur du site internet. En back-office, chaque module développé a été rationnalisé pour être utilisé pour plusieurs pages. Aucune fonctionnalité superflue n’a été développée.
 

Si le site internet n’avait pas été créé, la richesse de l’offre de produits et services de l’entreprise serait restée inconnue ou uniquement partiellement par les clients potentiels. L’information n’aurait pas été centralisée pour les différents publics intéressés par l’entreprise et son activité.

1.2 Le service numérique a-t-il défini ses cibles utilisatrices, les besoins métiers et les attentes réelles des utilisateurs cibles ?
 

En amont de la création du site internet, plusieurs ateliers de cadrage ont été réalisé avec l’agence La Netscouade pour confirmer les enjeux prioritaires, les cibles utilisatrices du service, les parcours et l’architecture de l’information ; des gabarits de pages et des maquettes ont été réalisées afin de respecter la démarche d’écoconception et les bonnes pratiques RGAA. La définition du contenu a été pensée pour adresser les différentes audiences et établir une stratégie éditoriale et de contenus pertinente.

1.3 Le service numérique a-t-il au moins un référent identifié en écoconception numérique ?
 

Le site SNCF Connect & Tech a été créé avec une attention constante à l’écoconception, depuis la conception des maquettes jusqu’à la revue du code. L’équipe technique en charge du projet a été formée en amont pour intégrer les principes d’écoconception. Sylvain Bousselier, ingénieur étude et développement chez SNCF Connect & Tech, a été désigné référent et est actuellement en charge du suivi des évolutions du site. En cas d’absence un second référent, également formé à l’écoconception, le remplace pour assurer la continuité du suivi.

1.4 Le service numérique réalise-t-il régulièrement des revues pour s’assurer du respect de sa démarche d’écoconception ?
 

Le développement du site a fait l'objet d'une revue du code par l'agence Temesis à la fin de chaque sprint, afin de garantir la conformité avec les objectifs d’écoconception.
 

Le suivi à long terme des évolutions dans le respect de la démarche d’écoconception est intégré dans un processus de suivi mensuel, avec l’équipe technique en charge du projet. Ce suivi permet de vérifier la conformité continue avec les principes de durabilité et d’optimisation énergétique.

1.5 Le service numérique s’est-il fixé des objectifs en matière de réduction ou de limitation de ses propres impacts environnementaux ?


L’impact environnemental est analysé de façon trimestrielle en utilisant différents outils tels que Lighthouse et Green IT notamment.
 

Cet impact est mesuré à partir des éléments suivants pour une sélection de pages représentatives :
 

  • Score Ecoindex ;
  • Nombre de requêtes ;
  • Poids de la page ;
  • Données transférées.
     

Des actions correctives sont prises à la suite de cette analyse dans le cadre du suivi en continu du site en s’appuyant sur les limites maximums que nous nous sommes fixées :
 

  • Score de la page maximum à D ;
  • Nombre de requêtes maximum : 60 par page ;
  • Poids maximum de page : 3 Mo ;
  • Données transférées : 1,6 Mo.
     

relevés au 23 avril 2025
 


De plus, le site est scanné à fréquence régulière et remonte une alerte pour tout fichier déposé de poids supérieur à 3 Mo.
Le fichier détecté est alors retravaillé pour correspondre à la limite fixée.

1.6 Le service numérique collecte-t-il la donnée de façon responsable et raisonnée ?
 

Le service numérique SNCF Connect & Tech collecte la donnée pour des besoins de traitement des candidatures aux offres d’emploi, d’amélioration des contenus et services proposés sur le site et de gestion des demandes à caractère commercial ou informatif.

Les différents moyens de collecte existants sur le service numérique sont :
 

  • les formulaires permettant de nous contacter pour une candidature ou une demande de contact ;
  • les cookies déposés lors de la navigation sur le site.


L’utilisateur est invité à fournir son consentement via une case à cocher située au niveau des formulaires ou via la pop-in de gestion du consentement des cookies.

Les données d’identification sont conservées au maximum 2 ans à compter de la dernière visite de l’utilisateur sur le site ou la date de sa dernière demande.
Les données liées aux candidatures sont conservées 2 ans à compter de la date de candidature.
Les cookies sont conservés 13 mois à compter de leur date de dépôt.

Pour en savoir plus https://www.sncf-connect-tech.fr/charte-confidentialite/

1.7 Le service numérique a-t-il recours à un niveau de chiffrement adapté à ses besoins ?
 

Le service numérique SNCF Connect & Tech n'utilise pas de chiffrement pour des données sensibles, car la partie front-end ne comporte pas d’espace client ou de fonctionnalités similaires nécessitant un chiffrement des données. En conséquence, ce critère ne s'applique pas directement au service. Cependant, des mesures de sécurité appropriées, telles que l’utilisation de HTTPS pour sécuriser les échanges, sont en place pour garantir la confidentialité des données transitant entre l'utilisateur et le service.

1.8 Le service numérique a-t-il mis en place des efforts d’open source ?
 

Le code du service numérique SNCF Connect & Tech n’est pas publié sous licence libre pour des raisons stratégiques. Cependant, bien que le code source ne soit pas open source, des efforts sont faits pour utiliser des technologies open source dans la conception et le développement du service. Ces choix permettent de tirer parti de l'innovation apportée par la communauté open source notamment sur les sujets d’optimisations.

1.9 Le service numérique a-t-il été conçu avec des technologies standard interopérables plutôt que des technologies spécifiques et fermées ?
 

Le service numérique a été conçu en utilisant principalement des technologies open source, garantissant ainsi la flexibilité. À l'exception des technologies de suivi (tracking) telles qu'Adobe Analytics, toutes les autres technologies sont basées sur des standards ouverts.
 

Liste des technologies utilisées dans le service numérique :
 

  • Drupal (open source, système de gestion de contenu)
  • Next.js (framework JavaScript open source pour le développement web)
  • Tailwind CSS (framework CSS open source pour la conception d’interfaces utilisateur)
     

Ces technologies permettent de garantir une large compatibilité et facilitent l'intégration avec d'autres systèmes ou services.

1.10 Le service numérique repose-t-il sur des API documentées et ouvertes pour interagir avec le matériel ?
 

Le service numérique repose sur Drupal en mode headless. Les API du service sont utilisées pour alimenter le site en contenu, via le format JSON. Ces API sont internes et servent à la gestion et à la présentation des données, mais ne sont pas ouvertes pour interagir directement avec le matériel.
 

Les interfaces sont documentées en interne, mais elles ne sont pas ouvertes au public ou aux utilisateurs externes.

2.1 Le service numérique a-t-il défini la liste des profils de matériels que les utilisateurs vont pouvoir employer pour y accéder ?
 

Le service numérique a été conçu selon une approche mobile-first, afin d’assurer une accessibilité optimale pour les utilisateurs disposant de connexions 3G rurale et de matériel ancien. Il est accessible sur smartphone, tablette, ordinateur portable et ordinateur de bureau et utilisable en version tactile sur mobiles et tablettes.


La couverture des utilisateurs est large, englobant des appareils fonctionnant sous Apple et Android, ainsi que plusieurs navigateurs.


La compatibilité est assurée avec Chrome 100 et supérieur, Firefox 100 et supérieur.

La version mobile et tablette est optimisée pour une taille d'écran de 375 px de large minimum et la version desktop est optimisée pour 1024 px de large minimum.


Le service numérique a été testé en version dégradée, sans cache pour simuler du matériel ancien.
Il est par exemple utilisable sur le matériel suivant :
 

  • Ordinateur Dell E6500 4Go mémoire vive, Puissance du processeur 3 Ghz ;
  • Iphone 10, 3Go mémoire vive, processeur 6 cœurs 2,39 Ghz ;
  • Samsung S3, mémoire vive 1,5 Go, 4 cœurs, 1,4 gHz.
     

Configuration de test

Limitation de la mémoire js accessible pour simuler peu de mémoire vive

2.2 Le service numérique est-il utilisable sur d’anciens modèles de terminaux ?
 

Le service numérique est utilisable sur d’anciens modèles de terminaux, à condition que ces derniers prennent en charge JavaScript.
 

Il a été conçu pour fonctionner sur tout type de terminaux et testé dans des conditions réelles. Par exemple, il a été testé sur un Samsung Galaxy S3 et un iPhone 10. De plus, le site est fonctionnel sur des connexions 3G, garantissant une accessibilité même sur des appareils plus anciens avec des performances réseau limitées.
A titre d’exemple, le service est utilisable sur le matériel suivant :
 

  • Dell E6500 4Go mémoire vive, Puissance du processeur 3 Ghz
  • Iphone 10, 3Go mémoire vive, processeur 6 coeurs 2,39 Ghz, IOS 11
  • Samsung S3, mémoire vive 1,5 Go , 4 coeurs, 1,4 gHz, Android 4.4.4 (kitkat)

2.3 Le service numérique est-il utilisable via une connexion bas débit ou hors connexion ?
 

Le service numérique est utilisable via une connexion bas débit. Il fonctionne sous 3G rurale soit du 144 Kbps descendant et son comportement a été testé à l’aide de la Developer Toolbar de Google Chrome pour simuler ces conditions de faible bande passante.
 

Cependant, il n’est pas conçu pour un usage hors connexion, car il nécessite une connexion active pour accéder à ses fonctionnalités principales.

2.4 Le service numérique est-il utilisable sur d’anciennes versions de système d’exploitation et de navigateurs web ?
 

Le service numérique est utilisable pour d’anciennes versions de système d’exploitation. Il fonctionne notamment sur Windows 11 et a été testé sur plusieurs appareils. Tests également réalisés sous Android et IOS.

Technologie NextJS :
 

  • Chrome 100+
  • Firefox 100+
     

Pour plus d’information : Voir le lien
 

Il est possible d’ajouter Polyfills pour ajouter des navigateurs plus anciens (à voir dans le cadre de l’évolution du site).

2.5 Le service numérique s’adapte-t-il à différents types de terminaux d’affichage ?
 

Le service numérique s’adapte aux différents types de terminaux d’affichage.
 

Les contenus et fonctionnalités du service restent disponibles et utilisables sur diverses résolutions d’écran :
 

  • Mobile et tablettes : de 375px à 1024px
  • Desktop : à partir de 1024px, conformément aux spécifications des maquettes
  • Le service est également conçu pour être accessible aussi bien à la souris (ordinateur) qu’au toucher (mobile). Des tests ont été effectués dans ces conditions pour garantir une expérience utilisateur optimale. Ces tests sont documentés dans la déclaration d’éco-conception.

2.6 Le service numérique a-t-il été conçu avec une revue de conception et une revue de code comprenant parmi ses objectifs la réduction des impacts environnementaux de chaque fonctionnalité ?
 

Le service numérique a été revu par l’agence Temesis à chaque sprint durant la phase de développement. Les points remontés ont été analysés et corrigés autant que possible, dans une démarche visant à réduire les impacts environnementaux des fonctionnalités.
 

Ces revues régulières, intégrées au cycle de développement, ont permis d’optimiser la conception et le code afin de respecter les bonnes pratiques d’éco-conception.

2.7 Le service numérique a-t-il prévu une stratégie de maintenance et de décommissionnement ?
 

Une stratégie de maintenance a été mise en place et régulièrement mise à jour sous la forme d’une prestation de « RUN » pour le suivi quotidien.
 

Cette prestation inclut :
 

  • De la maintenance préventive pour anticiper les conséquences de vieillissement du service numérique incluant les montées de versions d’éléments techniques ;
  • De la maintenance corrective pour corriger un comportement non attendu ;
  • Du patch management pour répondre à corriger une faille éventuelle ;
  • De la maintenance adaptative pour anticiper les conséquences liées à des changements de son environnement.
     

Le back-office de gestion permet quant à lui de dépublier, archiver, supprimer facilement des contenus, médias, ou fichiers devenus obsolètes.

Les entités orphelines sont supprimées automatiquement tous les jours, les médias (images, pdf) sont supprimés manuellement par les contributeurs.

2.8 Le service numérique impose-t-il à ses fournisseurs de garantir une démarche de réduction de leurs impacts environnementaux ?
 

Le critère d’écoconception du site était inscrit dès le départ dans le cahier des charges de la création du site internet notamment pour la partie UX/UI qui a été réalisée en externe. Ce critère a été déterminant dans le choix du prestataire afin de retenir celui qui proposait l’accompagnement le plus poussée sur le sujet. Pour les autres prestataires annexes comme l’hébergement, nous avons adopté une stratégie cohérente en utilisant un fournisseur commun pour toute l’infrastructure SNCF Connect & Tech. Nous n’imposons pas explicitement de garanties environnementales à nos fournisseurs. Cependant cette centralisation permet d’optimiser l’utilisation des ressources et de limiter l’éparpillement des impacts environnementaux liés à la gestion de multiples fournisseurs. A noter également que pour le développement du site internet, les équipes techniques ont réalisé une formation afin de développer un code sobre et responsable. 


Pour plus d’informations sur AWS : Voir le lien

2.9 Le service numérique a-t-il pris en compte les impacts environnementaux des composants d’interfaces prêts à l’emploi utilisés ?


Le back-office du service numérique est dit headless. Il fournit au front-office un fichier JSON représentant les données affichables sur la page, ainsi que la configuration nécessaire à leur affichage.
 

Le front-office est composé de composants réutilisables afin de réduire leur impact environnemental.
 

Par exemple, il existe des composants dédiés pour les titres, paragraphes, images, boutons, etc.
 

La bibliothèque shadcn/ui a été choisie pour gérer les composants complexes, en raison de son faible impact environnemental. Cette bibliothèque fonctionne sans dépendances supplémentaires : il s’agit uniquement de morceaux de code intégrés pour chaque composant nécessaire, permettant une maîtrise fine des éléments utilisés.
 

Le composant carrousel a volontairement été écarté, car il n’aurait été utilisé qu’une seule fois sur le site. Son ajout aurait été contraire à notre démarche de réduction de l’impact environnemental. Il a été remplacé par un composant existant plus sobre (composant de type tabulation).
 

Les composants du site sont utilisés et chargés uniquement sur les pages où ils sont appelés, ce qui permet de limiter les ressources transférées et le poids des pages.
 

Les images du site utilisent l'attribut source pour permettre un affichage ciblé et cohérent des images suivant leurs zones d’affichage pour différentes résolutions.
Les images utilisent également le lazy loading et le format Webp.

2.10 Le service numérique a-t-il pris en compte les impacts environnementaux des services tiers utilisés lors de la sélection ?


Oui, l’impact environnemental des services tiers a bien été pris en considération lors de l’évaluation des solutions. Toutefois, les choix d’entreprise déjà en place, notamment en termes de fournisseurs ou de solutions mutualisées, limitent pour le moment l’intégration de services tiers plus propre. Cette contrainte est néanmoins identifiée, et des pistes d’amélioration sont à l’étude pour les phases ultérieures.

3.1 Le service numérique repose-t-il sur une architecture des ressources ou des composants conçus pour réduire leurs propres impacts environnementaux ?
 

Le choix de Drupal comme CMS contribue à une architecture orientée vers la sobriété numérique et la réduction de l’impact environnemental.
 

Drupal intègre des mécanismes de mise en cache efficaces, permettant de limiter les traitements serveur en évitant de recalculer à chaque requête les mêmes contenus. Cela réduit significativement la charge serveur et la consommation d’énergie associée.
 

Grâce à sa structure modulaire, Drupal permet de n’activer que les fonctionnalités réellement nécessaires, évitant ainsi le chargement de code ou de modules inutiles.
 

Drupal propose des outils pour gérer les images de manière optimisée (compression, gestion des styles), ce qui réduit la bande passante utilisée et améliore les temps de chargement, avec un effet direct sur la consommation d’énergie côté client et serveur.

3.2 Le service numérique fonctionne-t-il sur une architecture pouvant adapter la quantité de ressources utilisées à la consommation du service ?
 

Le service numérique s’adapte à la consommation des ressources grâce à l'autoscaling qui est en place et se déclenche à une charge CPU de 60 %. Les services utilisés sont peu gourmands. La charge peut être augmentée ou diminuée suivant les besoins.
 

Il y a trois services d’autoscalling nextjs, proxy et drupal, basé sur la CPU.
Il y a deux instances de chaque service pour assurer la résilience, ensuite selon un seuil et un nombre de relevé sur le CPU on ajoute une instance si besoin.
 

Exemple d’ajout ou de suppression d’instances :


Nextjs
 

  • CPU > 50% pendant 3 min :  + 1 instance
  • CPU < 30% pendant 6 min : -1 instance
     

Proxy
 

  • CPU > 60% pendant 3 min :  + 1 instance
  • CPU < 30% pendant 6 min : -1 instance


Drupal
 

  • CPU > 60% pendant 3 min :  + 1 instance
  • CPU < 30% pendant 6 min : -1 instance


Il y a toujours un minimum de deux instances et un maximum de 16 instances.

3.3 Le service numérique est-il en mesure de supporter l’évolution technique des protocoles ?
 

Le service numérique est conçu pour s’adapter aux évolutions techniques des protocoles afin d’assurer une compatibilité optimale. Il prend en charge les protocoles IPv4 et IPv6, garantissant ainsi une large accessibilité. Les connexions en HTTP ne sont pas directement supportées, mais une redirection automatique vers HTTPS est systématiquement mise en place pour renforcer la sécurité. Le service utilise au minimum la version TLS 1.3 pour HTTPS, ce qui assure une protection élevée des échanges. Par ailleurs, des protocoles spécifiques comme HLS et WebRTC sont également pris en charge, répondant ainsi aux besoins techniques modernes et aux usages variés.

3.7 Le service numérique optimise-t-il la sollicitation des environnements de développement, de préproduction ou de test en fonction de ses besoins ?
 

Les environnements du service numérique sont organisés afin de proposer une gestion optimale des ressources. Les principaux environnements sont :
 

  • Développement 
    Les environnements de développement sont créés à la volée lors de l’émergence de nouveaux besoins ou de fonctionnalités à développer. Ils sont actifs sur des périodes de développement spécifiques et sont détruits une fois le développement terminé pour éviter de consommer des ressources inutilement.
    Ces environnements sont automatiquement éteints en dehors des heures de travail, le soir et le week-end afin d’éviter toute consommation de ressource inutile pendant cette période.
     

    Voici l'exemple d’un environnement de test affiché en dehors des heures de travail :

503-service-temporarily-unavailable
  • Préproduction
    L’environnement de préproduction est lui aussi créé à la demande juste avant une mise en production. Il s’agit d’une copie de la version de production qu’on met à jour avec la nouvelle version à déployer pour tester en conditions réelles.
    Le passage en production se fait en mode blue/green : la préproduction devient la production et l’ancienne production est détruite dans les jours suivants la mise en production.

4.3 Le service numérique optimise-t-il le parcours de navigation pour chaque fonctionnalité principale ?


Un travail de personae a permis de définir des parcours pour consulter le contenu du site internet en fonction des profils et des besoins des utilisateurs du site.
 

Au quotidien, le suivi d’Adobe Analytics permet d’établir une vision claire de ces parcours avec des indicateurs clés comme :

  • Le suivi du nombre de visites ;
  • Le taux de rebond ;
  • L’usage des principaux devices utilisés pour consulter le site ;
  • Les pages les plus visitées ;
  • Les offres d’emploi les plus consultées ;
  • Le suivi du positionnement dans les moteurs de recherche ;
  • Etc.
     

Ces informations nous permettent de mieux comprendre les besoins des internautes et d’ajuster le contenu proposé en conséquence dans la durée.

4.5 Le service numérique utilise-t-il majoritairement des composants fonctionnels natifs du système d’exploitation, du navigateur ou du langage utilisé ?
 

Le service numérique utilise principalement des bibliothèques et frameworks tels que React, NextJS et RadixUI, qui ne sont pas des composants natifs. Leur utilisation répond à des contraintes techniques, notamment pour faciliter le développement, garantir une meilleure modularité et améliorer l’expérience utilisateur. Une analyse a été réalisée pour limiter l’usage de composants non natifs autant que possible. Ainsi, certains composants prévus pour un usage unique ont été abandonnés au profit de composants réutilisables existants, ce qui contribue à une approche plus efficiente et durable. Par ailleurs, l’utilisation de ces outils est régulièrement contrôlée par rapports aux ressources chargées et de leur utilisation effective.

4.6 Le service numérique utilise-t-il uniquement du contenu vidéo, audio et animé porteur d’informations ?
 

Le site internet SNCF Connect&Tech :
 

  • N’utilise pas de vidéos et d'audios ;
  • Utilise des animations « skeleton loading » essentiels pour informer l'utilisateur du chargement en cours de certains contenus.

4.7 Le service numérique opte-t-il pour les choix les plus sobres entre le texte, l’image, l’audio ou la vidéo, selon les besoins utilisateurs ?


Le site internet SNCF Connect&Tech :
 

  • N’utilise pas de vidéos et d'audios ;
  • Utilise des images d'illustration pour guider l'utilisateur - au service de l'expérience utilisateur - ou lui apporter une information visuelle quand cela est nécessaire.

4.11 Le service numérique informe-t-il l’utilisateur, avant le transfert, des poids et formats de fichier attendus ?
 

Le site SNCF Connect&Tech affiche à l’utilisateur le poids et le format des fichiers proposés en téléchargement sur le site.

4.12 Le service numérique indique-t-il à l’utilisateur que l’utilisation d’une fonctionnalité a des impacts environnementaux importants ?
 

Une déclaration d’éco-conception est accessible sur notre site afin d’informer les utilisateurs de notre démarche globale de réduction de l’impact environnemental.
 

Une évaluation approfondie a été réalisée sur les fonctionnalités du service, et aucun composant ou fonctionnalité du site n’a été identifié comme ayant un impact environnemental suffisamment significatif pour nécessiter une alerte spécifique à l’utilisateur.
 

Cette analyse, documentée dans notre déclaration d’éco-conception, est disponible sur le site internet dans la rubrique « Notre démarche d’éco-conception ». Cela reflète notre engagement à garantir que chaque aspect de notre service numérique soit conçu dans une optique de durabilité..
 

Chemin pour y accéder : https://www.sncf-connect-tech.fr/notre-demarche-eco-conception/

4.13 Le service numérique limite-t-il le recours aux notifications, tout en laissant la possibilité à l’utilisateur de les désactiver ?
 

Le service numérique ne recourt à aucun système de notifications web, push mobile, email ou SMS.

4.15 Le service numérique fournit-il à l’utilisateur un moyen de contrôle sur ses usages afin de suivre et de réduire les impacts environnementaux associés ?
 

Le service numérique ne propose pas de mode de sobriété énergétique, car il a été pensé, conçu et optimisé dès le départ pour respecter les critères du Référentiel Général d’Écoconception des Services Numériques (RGESN). Cette optimisation couvre à la fois la conception, le design et la partie technique, garantissant un impact environnemental réduit sans nécessiter d’interventions supplémentaires de l’utilisateur.
 

Nous restons néanmoins attentifs à l’évolution des besoins et explorons les possibilités d’intégrer des outils ou des indicateurs permettant à l’utilisateur de mieux comprendre et contrôler ses usages dans une démarche de réduction des impacts environnementaux.

5.2 Le service numérique propose-t-il des images dont le niveau de compression est adapté au contenu et au contexte de visualisation ?
 

Toutes les images utilisées sur le service numérique sont au format WebP, un format optimisé qui permet de réduire significativement leur poids tout en conservant une qualité visuelle adaptée. Les images monochromes sont fournies en noir et blanc, ce qui réduit davantage leur taille et leur impact environnemental. De plus, chaque image est automatiquement réduite de 5 % supplémentaires lors de leur traitement pour garantir une meilleure optimisation sans perte notable de qualité.
 

La compression est adaptée au contexte d’utilisation grâce à une génération d’images qui prend en compte la taille et la résolution nécessaires selon l’appareil de l’utilisateur (par exemple, affichage sur mobile ou écran haute résolution). Ces paramètres de qualité et de compression devraient être prochainement documentés dans notre déclaration d’éco-conception, conformément à notre politique d’optimisation des médias.

5.7 Le service numérique utilise-t-il un format de fichier adapté au contenu et au contexte d’utilisation pour chaque document ?
 

Tous les documents partagés sur le service numérique sont au format PDF, un format universellement compatible, accessible sur la plupart des appareils, et particulièrement adapté pour la consultation et le partage de contenus fixes. Ce choix permet d’éviter les conversions inutiles, réduisant ainsi l’impact environnemental lié au traitement des fichiers.
 

À terme, ces fichiers PDF seront optimisés pour respecter les règles d’éco-conception car certains de ces documents ont été migrés automatiquement d’un ancien service et doivent être optimisés. Cela inclura une compression des documents pour réduire leur taille sans compromettre la qualité du contenu, ainsi que la suppression des éléments superflus (telles que les métadonnées inutiles ou les polices non système). 

Pour tout nouveau fichier PDF créé, les contributeurs ont suivi une formation leur permettant d’effectuer les bons choix en termes de format de fichier et de l’optimiser pour suivre les bonnes pratiques d’éco conception.

Les principaux critères à suivre sont de savoir si :
 

  • ce contenu est strictement nécessaire et ne peux pas être remplacé par un contenu sur le site ;
  • les images sont-elles nécessaires ;
  • les images jugées nécessaires sont-elles optimisées ;
  • les polices de mon document sont-elles des polices système ;
  • les annotations ont-elles été supprimées ;
  • la taille du fichier a-t-elle été optimisée grâce à un service tiers.

5.8 Le service numérique a-t-il une stratégie d’archivage et de suppression, automatique ou manuelle, des contenus obsolètes ou périmés ?
 

Le service numérique dispose d’une stratégie de suppression régulière des contenus obsolètes, afin de limiter l’encombrement et l’impact environnemental liés au stockage inutile.
 

Les entités non utilisées sont automatiquement supprimées chaque jour.
 

Les médias non utilisés sont identifiés et supprimés manuellement, afin de garantir qu’aucun fichier essentiel à l’affichage du site ne soit supprimé par erreur.
 

Cette approche mixte, automatique et manuelle, permet de concilier efficacité écologique et sécurité de fonctionnement du service.

6.1 Le service numérique s’astreint-il à un poids maximum et une limite de requête par écran ?
 

Le service numérique s’astreint à un poids maximum et à une limite de requêtes par écran. Nous nous sommes fixé les limites suivantes qui sont contrôlées de façon trimestrielle sur un échantillon de pages représentatives du site :
 

  • Nombre de requêtes : 60
  • Poids des pages : 3 Mo
  • Données transférées : 1,6 Mo
     

Une formation interne a été organisée pour sensibiliser les contributeurs aux bonnes pratiques liées à l’éco-conception, conformément aux critères RGESN. Cette formation met l’accent sur la création de contenus optimisés, comme l’utilisation d’images légères et le respect des principes d’accessibilité et de performance.

6.2 Le service numérique utilise-t-il des mécanismes de mise en cache pour la totalité des contenus transférés dont il a le contrôle ?
 

Par défaut, toutes les ressources maîtrisées par le service numérique sont mises en cache côté client avec une durée de validité d’un an. Certaines ressources, comme les images statiques, ont des règles de cache spécifiques. Cette stratégie s’applique aux ressources statiques, qui sont rarement modifiées, afin de minimiser les requêtes réseau et d’améliorer les performances pour l’utilisateur final.

La revalidation du cache est déclenchée automatiquement par Drupal lors de l’enregistrement ou de la modification de contenu, garantissant ainsi que les utilisateurs reçoivent des informations à jour tout en optimisant la consommation des ressources réseau.

Cette stratégie contribue significativement à la réduction de l’impact environnemental en limitant les transferts de données inutiles.
 

Règles de cache spécifiques :
 

  • Images statiques :
    Cache-Control: public, max-age=2592000 (30 jours)
     
  • Images contribuées :
    Cache-Control: public, max-age=7776000 (90 jours)
     
  • Polices (typos) :
    Cache-Control: public, max-age=2592000 (30 jours)
     
  • CSS :
    Cache-Control: public, max-age=31536000, immutable
     
  • JavaScript :
    Cache-Control: public, max-age=31536000, immutable

7.1 Le service numérique a-t-il recours à un système de cache serveur pour les données les plus utilisées ?
 

Le service numérique utilise un système de cache côté serveur pour les données les plus utilisées, afin d’optimiser les performances et limiter les transferts de données. Nous utilisons plusieurs technologies de cache adaptées aux différents besoins :
 

  • Redis pour le cache des données les plus fréquemment demandées.
  • Drupal pour gérer finement le cache des pages dynamiques et des contenus spécifiques.
  • Cloudflare pour la mise en cache des ressources statiques à grande échelle, comme les images et les fichiers CSS/JS, afin de réduire la latence et améliorer la vitesse de chargement sur tous les points du réseau.
     

Actuellement, il n’y a pas de règles d'expiration strictes appliquées, mais la gestion fine de Drupal permet une mise à jour régulière des données stockées dans le cache, selon les besoins des utilisateurs. Nous avons pris soin de configurer ces systèmes pour garantir que les données obsolètes soient mises à jour efficacement tout en réduisant l’impact environnemental des transferts de données répétés.

7.2 Le service numérique met-il en place des durées de conservation sur les données et documents en vue de leur suppression ou archivage passé ce délai ?
 

La qualité du contenu à l’attention des usagers du site est notre priorité. Nous faisons régulièrement le point sur les contenus disponibles afin de les mettre à jour en faisant notamment des arbitrages sur l’obsolescence de certains contenus afin de les dépublier. Il s’agit d’un travail en continu.

8.1 Le service numérique utilise-t-il un hébergement ayant une démarche de réduction de son empreinte environnementale ?
 

Le service numérique utilise un hébergement fourni par Amazon Web Services (AWS) faisant partie du groupe Amazon qui a co-créé ‘The Climate Pledge’ avec l’ONG Global Optimism. Cet engagement vise à atteindre les objectifs de l’Accord de Paris 10 ans plus tôt en atteignant la neutralité carbone en 2040.
 

AWS est signataire du pacte pour des data centers à impact neutre pour le climat dont l'objectif est de promouvoir et faire progresser la durabilité du cloud computing, des centres de données et de la technologie nécessaire pour soutenir un avenir numérique neutre sur le plan climatique en coordonnant les communications entre les signataires de l'initiative et l'Union européenne.
 

AWS est en train de faire certifier ses Datacenters dans le monde sur les certifications ISO suivantes :
 


A ce jour, les Datacenters AWS en France sont certifiés ISO 140001 et ISO 50001.
Les nouveaux Datacenters AWS depuis 2023 sont construits à base de béton bas carbone (35% de CO2 en moins en moyenne) et d’acier recyclé allant jusqu’à 5x moins de CO2 émis.
Voir le lien


Sur les 36 régions AWS dans le monde, 22 sont attribués à 100% d’énergie renouvelable, dont la totalité des Régions en Europe.
Voir le lien
 

La liste des projets d’énergie renouvelable avec leur localisation, leur quantité d’énergie en crête et leur année de déploiement est disponible :
Consulter le fichier

8.2 Le service numérique utilise-t-il un hébergement qui fournit une politique de gestion durable des équipements ?


Le service numérique utilise un hébergement fourni par AWS qui conçoit l’ensemble de ses équipements (Serveurs, Stockage et Réseau) et applique les principes de l'économie circulaire à ses baies de serveurs en concevant dès le départ des systèmes de rack réutilisables et à faibles émissions de carbone. En outre, AWS s'efforce de maintenir l'efficacité des équipements et de récupérer la valeur des équipements mis hors service en toute sécurité grâce à la réutilisation, à la réparation et au recyclage. Cet effort a trois objectifs principaux :
 

1/ Mieux concevoir : pour les baies de serveurs, AWS s'attache à éviter les excès de matériaux tels que l'acier ou le plastique, à augmenter le contenu recyclé et biosourcé et à planifier la réparation, la réutilisation et le recyclage dès le départ. AWS a travaillé avec des fournisseurs pour exiger que les pièces en plastique des baies de serveurs lancées depuis juillet 2023 contiennent au moins 30 % de plastique recyclé ou biosourcé. En 2023, AWS a entamé la transition vers du plastique contenant du contenu recyclé et biosourcé dans des pièces telles que les conduits d'air, les couvercles des cartes de distribution électrique, les porte-cartes, les porteurs/cages pour disques durs SSD, les supports élévateurs, les loquets et les plateaux. L'empreinte carbone de ces pièces en plastique est jusqu'à 14 % inférieure à celle des anciennes plateformes contenant uniquement du contenu vierge. AWS s'efforce également d'utiliser de l'acier provenant de fours à arc électrique, qui utilisent de la ferraille dans les boîtiers des rayonnages, augmentant ainsi la teneur en matières recyclées de 10 % à 90 %.
 

2/ Fonctionner plus longtemps : AWS utilise des équipements aussi longtemps que possible pour des raisons d'efficacité opérationnelle, cela réduit l'empreinte carbone associée à la fabrication et à l'utilisation de nouveaux matériels et évite le gaspillage inutile. En février 2024, AWS a annoncé que la durée de vie moyenne prévue des serveurs était passée de cinq à six ans. AWS a également réalisé avec succès une validation de principe qui prolonge la durée de vie des disques durs S3 jusqu'à deux ans. Ce programme consolide les disques fonctionnels individuels provenant de plusieurs baies vieillissantes dans un plus petit nombre de baies entièrement fonctionnelles. Cette consolidation signifie qu'AWS passe de l'alimentation et du refroidissement d'un plus grand nombre de baies vieillissantes à un plus petit nombre de baies offrant une utilité optimisée, ce qui permet d'économiser de l'eau et de l'énergie. En outre, à la suite de la consolidation, AWS envoie uniquement les disques cassés au recyclage, évitant ainsi la mise hors service anticipée de disques durs sains et fonctionnels sur le même rack. AWS envoie le rack mis hors service à un centre de logistique inverse pour évaluation de sa réutilisation. 
 

3/ Restaurer davantage : au moment de mettre hors service les baies de serveurs, AWS supprime toutes les données des clients par le biais de processus de nettoyage sécurisés et approfondis. AWS envoie ensuite du matériel d'infrastructure retiré du monde entier vers ses hubs régionaux de logistique inversée. Ces hubs aident AWS à consolider, évaluer, réparer et redistribuer les équipements fonctionnels dans son inventaire ou à les revendre à des tiers pour réutilisation. Ils permettent également à AWS d'optimiser la réutilisation des composants dans ses centres de données, en retirant les équipements mis hors service d'une installation et en les redéployant pour répondre à la demande ailleurs. En 2023, AWS a étendu sa superficie et sa capacité mondiales de logistique inversée en investissant dans trois sites supplémentaires situés aux États-Unis, en Europe et en Asie. L'évolutivité accrue et les fonctionnalités améliorées fournissent une couverture mondiale pour les serveurs et le matériel réseau mis hors service d'AWS à tester, réparer, réutiliser ou recycler.
 

  • En 2023, 14,6 millions de composants matériels AWS ont été détournés des décharges en étant recyclés ou vendus sur le marché secondaire pour être réutilisés. Il s’agit d’un chiffre brut comptabilisé pour la première fois en 2023. Il sera intéressant de pouvoir le comparer à la donnée 2024.
  • Vidéo explicative : Voir la vidéo

8.3  Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont le PUE (Power Usage Effectiveness) est minimisé ?
 

Le service numérique utilise un hébergement fourni par AWS qui fournit des services cloud à ses clients depuis près de 18 ans et continue d'innover pour améliorer l'efficacité à chaque génération de conceptions de ses centres de données. Alors qu'AWS construit de nouveaux centres de données, ils recherchent l'équilibre optimal entre consommation d'énergie et consommation d'eau.
 

Les nouveaux composants des centres de données intégrés à la conception des centres de données AWS devraient fournir un indice d'efficacité énergétique (PUE) de 1,08. Le PUE est l'un des moyens utilisés pour mesurer l'efficacité des opérations de notre centre de données. AWS calcule le PUE en utilisant les principes reconnus au niveau international de l'Organisation internationale de normalisation.
 

En 2023, les centres de données AWS affichaient un PUE mondial de 1,15, et leur site le plus performant se trouvait en Europe avec un PUE de 1,04. Sur le continent américain, le site le plus performant affiche un PUE de 1,05, et en Asie-Pacifique, il est de 1,08. 
 

Ces notes sont inférieures au PUE estimé par IDC de 1,84 en 2023 pour les centres de données privés.

PUE des Régions AWS : Voir le lien

Il est à noter que le PUE est disponible seulement quand AWS opère elle-même le Datacenter (et ce depuis plus de 12 mois), ce qui n’est pas le cas des Datacenter situés en France.

8.4 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont son WUE (Water Usage Effectiveness) est minimisé ?

 
Le service numérique utilise un hébergement fourni par AWS. AWS minimise la consommation d'eau en utilisant des données en temps réel pour identifier les fuites, grâce à l'installation de capteurs et des alertes pour suivre la consommation d'eau et détecter les anomalies.
 

Des équipes mondiales déploient une technologie de surveillance de l'eau au sein des centres de données AWS pour déterminer où ils doivent prendre des mesures pour maintenir ou améliorer WUE. En 2023, ils ont installé des milliers de capteurs dans les centres de données pour suivre la consommation d'eau. Des alertes automatiques informent de toute anomalie afin que les opérateurs puissent enquêter en temps quasi réel. AWS a également investi dans des systèmes de traitement de l'eau sur site qui éliminent les minéraux qui forment du tartre et pour permettre de recycler plus d'eau sur place et de minimiser la consommation d'eau pour refroidissement. Ces technologies ont contribué à améliorer WUE mondial à 0,18 litre d'eau par kilowattheure (l/kWh) en 2023 contre 0,19 l/kWh en 2022.
 

Une amélioration de 5 % par rapport à l'année précédente et une amélioration de 28 % depuis 2021.

8.5 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont l’origine de consommation d’électricité est documentée et majoritairement d’origine renouvelable ?

 
Le service numérique utilise un hébergement chez AWS. Sur les 36 régions AWS dans le monde, 22 sont attribuées à 100% d’énergie renouvelable, dont la totalité des Régions en Europe.

  • Voir le lien
  • La liste des projets d’énergie renouvelable avec leur localisation, leur quantité d’énergie en crête et leur année de déploiement est disponible en format Tableur - Consulter le fichier

8.6 Le service numérique utilise-t-il un hébergement dont la localisation géographique est cohérente avec ses activités et qui minimise son empreinte environnementale ?
 

Le service numérique est hébergé en France, à Paris. Cette localisation est cohérente avec les activités du service, car elle permet de minimiser la distance entre les serveurs et les utilisateurs majoritairement situés en France. Cette proximité réduit les délais de latence, améliore les performances pour les utilisateurs finaux et limite les impacts environnementaux liés à la transmission des données.
 

De plus, l’hébergement en France garantit une conformité avec les réglementations locales, notamment en matière de protection des données (RGPD), tout en bénéficiant d’un réseau électrique largement décarboné grâce à une forte part d’énergie nucléaire et renouvelable dans le mix énergétique français.

8.7 Le service numérique utilise-t-il un hébergement qui traite efficacement la chaleur produite par les serveurs ?
 

Le service numérique utilise un hébergement fourni par AWS qui travaille sur des initiatives de récupération de chaleur et, lorsque cela est possible, innove pour avoir un impact local. L’initiative du comté de South Dublin en est un bon exemple où AWS réutilise la chaleur excédentaire des datacenters pour chauffer des bâtiments publics.

Il est à noter que la loi française oblige à regarder la possibilité d’utiliser la chaleur fatale d’un data center avant de le construire.

8.8 Le service numérique héberge-t-il de façon distincte les données « chaudes » et « froides » ?


Le service numérique héberge ses données chez AWS qui propose différentes classes de stockage en fonction des cas d’usage et du cycle de vie des données. Par exemple pour les cas d’utilisation de la sauvegarde, les classes de stockages pertinentes sont S3 standard, Intelligent tiering, glacier er glacier deep archive. 
Les données du service numérique sont stockées sur un S3 standard qui répond au mieux à nos besoins d’accès régulier pour l’internaute et de fréquence de mise à jour des contenus pour les contributeurs.

8.9 Le service numérique duplique-t-il les données uniquement lorsque cela est nécessaire ?


Le service numérique sauvegarde les données qui prendraient trop de temps à être recréées en cas de perte à savoir le contenu de la base de données et tous les médias disponibles sur l’application.

8.10 Le service numérique tient-il compte des contraintes externes pour minimiser l’impact environnemental des calculs et transferts de données asynchrones ?
 

Les sauvegardes du service numérique sont effectuées quotidiennement en dehors des heures de pics de demande énergétique.
Le dump Mysql est lancé à minuit. La sauvegarde de la base de données RDS et du S3 sont effectuées à 21h via Amazon Backup.

9.1 Le service numérique a-t-il interrogé la nécessité d’une phase d’entraînement pour éviter un usage non justifié et déraisonné ?
 

Le site internet SNCF Connect&Tech ne s'appuie pas sur un service d'IA et aucune phase d'entraînement n'a été utilisée.